La Dynamo à l’EREA – Travail autour de la marionnette et de l’OUMAPO (Ouvroir de Marionnettes Potentielles)

Du 13 juin au 17 juin, nous avons accueilli une résidence de création artistique.

Avant leur arrivée, nous avons travaillé des choses en classe.

 

Partie 1 : animation de marionnettes

Nous avons fait des histoires avec un pantin qui s’appelle Victor.

La Dynamo nous l’a prêté.

 

C’est un pantin de taille humaine.

On l’anime : au moins deux personnes sont nécessaires.

L’un des manipulateurs tient la tête (par un contrôle en bois) et un bras.

L’autre tient un bras et le dos (par un contrôle en bois).

Pour la rendre vivante, il faut regarder la marionnette et mettre en mouvement ce pantin.

Qu’est-ce qui le rend réaliste et vivant ?

Donovan : C’est de le faire parler et bouger, en racontant une histoire à travers eux.

Il faut toujours regarder la marionnette parce que le public doit la voir, elle, et ne pas s’occuper de nous, les manipulateurs.

On a fait faire à Victor des Histoires rigolotes

 

Exemple 1: La première histoire est que Victor prenait du thé et il devait téléphoner à sa Georgette pour prendre de ses nouvelles et l’inviter à un mariage.

Il lui a même écrit une lettre d’amour.

Exemple 2: La deuxième histoire

Il a fait du travail avec nous. Il a même dû faire une évaluation.

Il a bu du thé.

Victor a fait le prof de math et écrit sur le tableau.

 

Partie 2 : Faire de l’art plastique avec des contraintes

Nous avons fait de l’art mais avec des contraintes.

Des contraintes différentes de celles faites avec Mathieu DESAILLY en avril, mais c’est le même principe.

 

Premier travail :

On nous a donné à tous, 1 /4 de cercle avec des feuilles de couleurs et de types différents.

Sur chaque quart de cercle, il y avait deux traits sur les rayons, qui donnaient un départ et une arrivée à notre dessin.

On a dessiné dessus puis on les a rassemblés et exposés dans le couloir.

La dynamo avait fait comme ça son affiche pour son festival.

Deuxième travail :

  • ne pas gommer,
  • avoir 15 minutes pour dessiner
  • utiliser sa main gauche pour les droitiers et la main droite pour les gauchers
  • On a failli faire ne pas lever le crayon, mais c’était trop dur

Duncan : J’ai eu le temps de faire un œil et quelques décors dans mon dessin.

 

Partie 3 : Essayer l’écriture oulipienne

Nous avons fait de l’écriture à contraintes.

C’est l’OULIPO qui a lancé ça (Ouvroir de Littérature Potentielle).

 

Des acronymes : comme EREA, VTT

 

Des poèmes en boule de neige :

La boule de neige c’est que tu dois écrire le premier vers avec une lettre, le deuxième vers avec deux lettres et ainsi de suite.

Ex : boule de neige

j’

a i

c r u

ê t r e

s e u l e

t o m b é e

e n  a m o u r

p o u r  v o u s

 

L’avalanche c’est presque pareil mais là, on fait du plus petit au plus grand et du plus grand au plus petit.

Ex : Avalanche

T’

e s

p a s

b e a u

p e t i t

g a r Ç o n,

f r a n g  i  n

p o u r t a n t

s o u v e n t

j e  r ê v e

d e  t o i

c h e r

a m i

l y

ô 

 

La semaine du 13 au 17 juin : les artistes sont là !

Maud Gérard et Boris ALESTCHENKOFF sont deux artistes qui sont venus créer une petite forme à l’EREA,  et tout ça,  dans la salle multi activités.

 

Pour faire ça, ils ont eu des contraintes :

– 12 minutes en tout pour leur spectacle.

– Le spectacle devait se terminer sur la même image que celle du  début de leur proposition.

– La marionnette devait faire 4 mouvements obligatoirement : regarder vers le ciel,  se mettre à genoux, se lever, se toucher le front

– Des objets obligatoires : un cadre, des craies, une ardoise

– Un texte de RAYMOND DEVOS avec le titre « Jeux de mains ». On a lu le texte en classe.

 

Ils avaient deux marionnettes, des pantins, à taille humaine Victor et Louis.

Ils ont eu une semaine pour faire un spectacle.

Sur la scène, il y avait deux fauteuils, une table sur laquelle il y avait la radio Ils ont choisi de jouer ce texte  comme si on était dans une maison de retraite.

La marionnette de gauche avait une voix grave et l’autre avait une voix un peu plus aiguë.

 

Le thème c’était quelqu’un qui se retrouvait avec une main qui ne lui appartenait pas dans sa poche. Il cherchait un moyen pour s’en débarrasser.

C’était marrant.

 

Pour débuter le spectacle, Maud allumait la radio  en vrai : la musique était aléatoire.                                                   

Puis Boris mettait ses deux mains dans les poches de Maud et quand elle s’en rendait compte, elle mettait une petite claque à  Boris, ça faisait partie du spectacle.

Pendant la semaine, nous avons assisté à deux étapes de la création. Après, les élèves donnaient leur avis, des conseils ou posaient des questions. Pour ces séances, Gilles DEBENAT et Christophe HANON, les metteurs en scène, étaient avec nous pour échanger.

Le vendredi de la représentation finale, nous avons vu un deuxième spectacle. 3 autres résidences étaient organisées dans trois autres écoles.

Nous avons vu Jeux de mains avec Maud et Boris.

Et un autre spectacle : Je me suis fait tout seul

Les deux artistes Sandra Noury et Guillaume Servely n’avaient pas eu de marionnettes eux,  mais du papier Kraft, des élastiques et du scotch.

Ils avaient les mêmes contraintes que Maud et Boris, mais sur un texte différent, de Raymond DEVOS, « Je me suis fait tout seul ». On l’a lu aussi en classe après.

Ces deux personnages commençaient le spectacle avec des élastiques sur le visage. Ça faisait peur : leurs visages étaient tout déformés.

Leurs marionnettes étaient faites en élastiques.                                                                    

Esteban et Logan : Les spectacles étaient bien. Ils n’ont eu que 5 jours pour le faire. Le final était devant les 6èmes,  les 5èmes  et les 4èmes