LA GRANDE ROUE

Le 30 septembre, nous avons accueilli sur la cour de L’EREA, le spectacle « la grande roue » de 14 H à 15H30. Le spectacle est basé sur la Bretagne, ses danses et sa culture musicale.

Les artistes se sont donc inspirés de traditions bretonnes : de musique, d’histoires, de danses…La danse principale c’était celle du rond Saint – Vincent.

Une centaine de spectateurs étaient installés sur des bancs autour d’une scène carrée tracée à la craie qui étaient un repère sur le sol pour les trois femmes et trois hommes d’âges différents qui allaient danser sur cette espace.

Un technicien gérait le son du micro goutte du chanteur, caché dans ses cheveux.

Il y avait des grandes enceintes sur la cour pour passer le son et la musique.

Le chanteur, Mathieu HAMON, chantait des musiques.

« Le chanteur chantait trop bien. » Dylan

« Je trouvais que cela faisait un peu comme à la cour du palais. » Romarick

Pour préparer cette danse, les chorégraphes de la compagnie Pied en sol, Brigitte Trémelot et Denis madeleine ont tracé pendant leurs répétitions, tous leur pas, toutes leurs trajectoires sur une feuille : cela a donné une sorte de rosace. Tous les mouvements étaient circulaires.

On a d’ailleurs travaillé en classe sur le champ lexical du rond et du cercle.

Les danseurs ont représenté la ronde, en faisant plein de mouvements circulaires sur le sol, en l’air avec leurs corps. Tous les mouvements étaient en lien avec le rond ou le cercle.

Ils tournaient, sautaient et dansaient en duo en trio, ou tous ensemble.

Les danseurs étaient Stéphanie Gaillard, Maxime Hervioux, Yann Hervé, Dominique Lemarrec, Brigitte Trémelot et Denis Madeleine.

Parfois, ils s’imitaient les uns les autres. Ils faisaient des acrobaties. Des fois, ils se mettaient en statue.

Les 6 danseurs étaient en chaussures noires et portaient des jupes longues.

Les jupes de couleurs toutes différentes étaient coordonnées avec le maillot de chaque danseur :  jaune, rouge, violet, orange, bleu, et beige. Ils avaient tous des chaussures noires.       

Le chanteur chantait de la musique bretonne qui faisait danser les artistes.

À un moment, une danseuse a tendu la main à RAYAN.F et on a cru qu’elle l’invitait à danser. Ça nous a fait rire.

À la fin, les spectateurs ont applaudi.

Ensuite nous avons eu des petites rencontres avec les danseurs : on pouvait poser des questions aux danseurs. Pendant la discussion, un élève a posé la question : « Pourquoi, la grande roue ? » et le danseur a dit que c’était à cause du tracé de leurs mouvements et des trajets sur une feuille qui faisaient comme  une grande roue.

Avis sur le spectacle :

C’était vraiment bien réalisé. Lucas

J’ai bien aimé ; c’était trop bien ce spectacle. Samir

C’était cool. Rihanna

J’ai bien aimé leur sens du mouvement et des moments, nous ont fait rigoler… pas mal de fois même. Maxime

C’était très bien, très beau et complexe. Le spectacle est cool et parfois triste. Kylan

En classe, nous avions préparé des choses sur la Bretagne : des signes celtiques, des textes et bien plus encore. Nous avions fait des rosaces, des mandalas à partir de l’affiche du spectacle.

On avait lu trois histoires, des contes : la grotte des Korrigans, les Morgans de l’île d’Ouessant et le Roi cheval.

En musique, on a découvert la bombarde et le biniou.

On a aussi travaillé sur la joute verbale de Mathieu Hamon et Sylvain GIRAULT. La joute verbale c’est un combat de mots, des sortes de clashs.           « J’ai bien aimé, c’était très drôle. »   Erwan

Nous avons composé une joute verbale comme le chanteur Mathieu HAMON qui, par le passé, en a composé une avec Sylvain GIRAULT. On a écrit nos propres couplets de 4 vers et on a fait des illustrations et des photos.

C’était drôle ! Rayan

Dans la chanson de Mathieu et Sylvain, ils disent :

« Mathieu Ça c’est pas banal,

je viens de lire dans le journal

Que tu traverses ton champ

en trois coups de pattes

On te surnomme le géant du pays des patates

Tu me fais bien rigoler

d’après ce qu’on m’a raconté

il te faut mille enjambées pour faire 200 mètres

Les voisins de ton quartier te prennent pour une miette

Ta femme a dit à raison

que quand tu rentres à la maison

tu te cognes tant la tête au chambranle de tes portes

que tous les boyaux de ta tête sont dans le désordre

Toi t’ es si petit qu’on t oublie

Toi t’es si petit qu’on te plie, on te plie, on te replie

Avant de partir chanter, on te met dans la poche.

On te plie bien en entier pour faire la bamboche. »

 Toi il paraît que dans tes cheveux,

on trouve tout ce que l’on veut

un tournevis, des boulons et puis des fourchettes,

un chausse-pied, un tire-bouchon et puis des allumettes

Dans notre chanson :

« Toi ton nez est tellement long

Tu y ranges ton pantalon

Tes clés, tes shorts, tes caleçons

et aussi tous tes joggings.

On y trouve tellement d’vêtements,

on dirait un vrai dressing.

Avec tes grandes oreilles

Tu peux faire Paris Marseille

On y danse et on y chante,

tous en chœur tous les mardis.

En quelques battements d’ailes,

tu t’envoles en Italie.

Tu es tellement maladroit                   

Que tu tombes à chaque endroit

Dès qu’ tu fais le moindre pas,

tu n’arrêtes pas de tomber

Les bras, les jambes et le nez,

bref, ton corps est tout cassé.  

Tu es un drôle de garçon

Ton nez est tellement long

Que tous les oiseaux s’en servent, de perchoirs pendant l’été

Des stalactites apparaissent, aux premières glaces et gelées.

Tes oreilles sont si immenses

Que tu peux voler des heures

Il paraît que tu as fait l’tour du monde en 24h.

Tu as même rencontré, un éléphant qui se balance.

Ton nez, il est si pointu

C’est un harpon pour Merlu

Il est encore plus dangereux, que le plus long des couteaux

Les chevaliers sont effrayés, même le très grand Lancelot.

Ton nez est énormissime.

Il aspire la galaxie

Toutes les fusées, les planètes, que l’on trouve dans l’univers.

Il est encore bien plus grand, que notre système solaire.

Tes oreilles sont si poilues

Que tes amis y ont vu

Des coccinelles s’y poser, sur des fleurs ayant poussé

Un vrai jardin potager, avec des tomates l’été.

Est-ce que tu as vu tes yeux ?

Ils n’sont pas d’accord entre eux

Ça doit être bizarre de voir, à cent-quatre-vingts degrés

Sans jamais apercevoir le petit bout de son nez.

Tu es tellement maladroit

Que tu tombes à chaque endroit

Dès qu’ tu fais le moindre pas, tu n’arrêtes pas de tomber

Les bras, les jambes et le nez, bref, ton corps est tout cassé.

La classe de 5ème